top of page
  • Photo du rédacteurElisabeth

Avarie et remorquage au large de Belle-Île-en-Mer

De l’eau est passé sous la coque de Fou de Bassan depuis notre séjour estival aux Açores. Après une magnifique traversée de Terceira à la Corogne, au début du mois d’août, nous avons quitté l’Espagne pour le Morbihan puis avons amené notre bateau à la clinique des OVNI à Arzal. Nous avons en effet prévu de remettre en état la dérive en acier abîmée par la rouille cet hiver. Ce mois d’octobre, nous avons encore profité de tirer quelques bords avant la mise à terre, non sans quelques frayeurs.


Les navigations de cet été aux Açores nous avaient laissé des souvenirs lumineux et des étoiles « de mer » pleins les yeux. Il faut dire que la clémence des éléments avait contribué à rendre notre odyssée autour de cet archipel fabuleuse. Contraste saisissant avec l’atmosphère qui a régné en Bretagne en ce début d’automne. Vents tempétueux, mer grosse, pluie battante. Cette fois, la violence avec laquelle les éléments se sont déchaînés nous a rappelé combien en mer, il faut savoir rester humble.


La rencontre malheureuse avec un filet de pêcheur au large de la Corogne ainsi que l’avarie de barre survenue au large de Belle-Île-en-Mer, liée à la perte d'un boulon dans le vérin de la barre, nous a également démontré combien la sécurité à bord était un aspect primordial de la plaisance. Malgré tout, ces incidents n'ont toutefois pas entamé notre envie de naviguer.


De retour à la maison, Fou de Bassan au chantier, nous réfléchissons déjà à la prochaine saison. Une virée en Ecosse vraisemblablement. Nous reprendrons la mer en avril 2024.





A propos du chantier sur la dérive


Si la dérive relevable est un atout des OVNIs, sa conception est un point faible des OVNIs 445. Construite en acier, la quille rouille avec le temps. De plus, sur la plupart des unités de cette série, le vérin hydraulique présente un défaut. Nous avons déjà remplacé le vérin de Fou de Bassan. Reste à effectuer le traitement sur la dérive. Pour celles et ceux que ces détails techniques intéressent, je vous invite à lire l’excellent post rédigé à ce sujet par François, bientôt « ancien » copropriétaire de Cybèle, un sistership de Fou de Bassan.






124 vues0 commentaire
bottom of page