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Rester vaillants malgré la tempête

Photo du rédacteur: ElisabethElisabeth

Dernière mise à jour : 9 mai 2023

L’adage est bien connu des marins. En mer, il faut savoir composer avec la météo parfois hostile. C’est pareil à terre.


Le baromètre était pourtant au beau fixe. Fin avril, nous devions retrouver Fou de Bassan à Lagos, mettre le cap sur Tanger en passant par Séville et Cadix, puis traverser jusqu’aux Açores et revenir en Bretagne. Un programme enthousiasmant. C’était sans compter les vents contraires qui nous ont repoussés vers le rivage. Une bête chute à ski en février avec pour conséquence une méchante fracture du bassin, m’a mise hors quart pendant trois mois. Une grosse déception pour l’équipage. Nous avons même craint à un moment donné de devoir renoncer à naviguer cette saison.


Puis nous nous sommes ressaisis. Un autre dicton affirme qu’il faut toujours garder espoir. Ce que je confirme.


Aujourd’hui, je suis presque à nouveau d’attaque. Encore quelques semaines de rééducation le temps de renforcer mes muscles, et nous pourrons réaliser presque tout notre plan initial. Nous regrettons de ne pas avoir le temps de nous rendre à Tanger, mais ce renoncement est largement compensé par la joie de pouvoir naviguer jusqu’aux Açores comme prévu.


Il y a quelques jours, nous sommes allés à Lagos pour effectuer quelques travaux sur Fou de Bassan : vérification du bon fonctionnement de l’AIS, contrôle du gréement dormant et service du moteur.


Fou de Bassan et son équipage sont au taquet. Nous avons planifié la mise à l’eau le 15 juin.


En attendant, nous nous consacrons aux derniers préparatifs tels que compléter la pharmacie de bord, préparer le grab bag* et, avant tout, améliorer ma condition physique afin que je puisse retrouver la force qui me permettra d'affronter les éléments avec sérénité.

On vous donne rendez-vous le mois prochain pour un petit tour en Algarve et à Cadix avant de mettre le cap sur les Açores.

*Le grab bag, de l’anglais « saisir » et « sac » est un sac étanche que l’équipage emporte sur le canot de survie avant d’abandonner le bateau en cas de naufrage. Ce sac contient quelques aliments, de l’eau potable, des couvertures de survie, une lampes torche, des fusées de détresse, une trousse de secours. Tout le nécessaire pour survivre pendant les heures difficiles en attendant les secours.



Vue sur Lagos depuis Fou de Bassan posé sur son ber

Le WD-40, le meilleur ami des marins




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Colonie de Fous de Bassan, Rouzic, France

© Bernard Thorens

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