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Photo du rédacteurElisabeth

Et la hulotte a crié au loch Aline

Dernière mise à jour : 3 juin

Loch Aline, 23 mai 2024

 

Escale obligée dans le loch Aline, un clin d'oeil à notre fille qui porte ce prénom.

Ce mouillage tranquille, situé dans le Sound of Mull à environ 12 milles nautiques au nord-est d’Oban, nous offre un abri paisible pour la nuit. Face à la proue de Fou de Bassan, se dresse un château majestueux.


En fond sonore, le chant de la hulotte accompagne ces moments d'écriture, une ambiance apaisante qui contraste vivement avec la soirée où, traversant la mer d’Irlande, nous nous sommes défoulés en dansant sur des tubes de Deep Purple.

Demain, nous mettrons le cap sur Tobermory, où nous ferons une dernière escale avant de rejoindre les Hébrides Extérieures. Jusqu’à présent, nous avons bénéficié d’une météo exceptionnellement belle.



Fou de Bassan au mouillage du Loch Aline
Fou de Bassan au mouillage du Loch Aline


Île d’Arran, Firth of Clyde


« C'est indécent ! », nous a dit Tom en riant, notre beau-frère écossais qui a un pied à terre à Arran, lorsque nous lui avons téléphoné juste après avoir pris un coffre à Brodick. Il semble que ce soit extrêmement rare d'être accueilli par un ciel bleu limpide et des températures estivales sur Arran. Nous avons saisi cette opportunité rare pour gravir le plus haut sommet de l’île, qui était le point de départ d'une course de trail populaire ce jour-là.

C’est ainsi en joyeuse compagnie que nous avons atteint le sommet. Pendant notre ascension, des supporters enthousiastes, sautillant de rocher en rocher avec une enceinte sonore accrochée à leur sac à dos, nous ont dépassés, partageant au passage leurs playlists surprenantes. J’ai savouré ces moments, me disant que nous aurions d’autres occasions de nous immerger en pleine nature sauvage.





Canal Crinan


Pour rejoindre Oban, nous avions deux options : contourner le Mull of Kintyre ou emprunter le canal de Crinan. En absence de vent, nous avons choisi la deuxième option, pour ne pas naviguer de longues heures au moteur.


"Enjoy the canal, take your time" était-il écrit sur le site internet avec les instructions pour les navigateurs. Mais nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous relaxer.

Quatorze écluses à franchir avec notre Fou de Bassan ventru ! Malgré l’aide engagée après la quatrième écluse, nous étions épuisés. J'ai couru sur le pont pour ajuster les défenses et les amarres, tandis que Bernard s'assurait que le bateau ne touche pas les murs étroits des écluses, surtout quand le vent n’était pas coopératif. La récompense de nos efforts ? Un effet "Waouh" en retrouvant la mer après la dernière écluse. Un océan bleu marine parsemé de dizaines d’îles sous un ciel éclatant. Tout simplement spectaculaire. J’aurais voulu arrêter le temps.


Mais les horaires des marins et des marines sont intimement liés aux caprices des courants redoutés et parfois violents. Nous avons donc continué notre route pour respecter les horaires des courants de Dorus Mohr et du Sound of Luing, évitant ainsi de nous faire emporter dans leurs chaudrons bouillonnants.


Un peu plus de deux semaines après avoir quitté la Bretagne Sud, nous sommes arrivés à Oban, une étape incontournable pour les amateurs de whisky. L’aventure écossaise ne fait que commencer.




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