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Entre sérendipité et écume

  • Photo du rédacteur: Elisabeth
    Elisabeth
  • 15 juil.
  • 2 min de lecture

Navigation le long de la côte atlantique portugaise


Tandis que la canicule écrase l’Europe et brûle l’intérieur des terres, nous savourons la fraîcheur relative des ports portugais, épargnés par la fournaise grâce aux brises venues de l’Atlantique. Entre navigations côtières et découvertes à terre, nos journées s’écoulent avec légèreté.


Alors que nous reprenons le sillage laissé il y a 3 ans, notre voyage se teinte d’autres couleurs. Certains lieux vibrent sur une autre fréquence. Non parce qu’ils ont changé – mais parce que la lumière, la météo, l’atmosphère d’un quai - La combinaison des éléments de la palette qui façonne nos émotions est infinie. Une lumière, une brise, un détail oublié suffisent à tout réinventer. Peut-être aussi parce, chaque jour depuis notre départ, le soleil nous accompagne.

 

Sérendipité et zézétique

 

Luxe suprême : nous ne sommes pas pressés par le temps. Cela laisse de l’espace pour la sérendipité — ces découvertes heureuses et inattendues que l’on fait sans les chercher, souvent en poursuivant tout autre chose. Comme ce jour où, en route de Nazaré à Peniche, nous avons donné un tour de barre à tribord pour aller explorer l’île Berlenga, un petit bijou posé face à Nazaré. Ou celui où nous avons sympathisé avec un couple de norvégien qui, gentiment, nous a fourni une pièce d’électronique.


Peniche
Peniche

Mouillage île Berlenga
Mouillage île Berlenga

 Tout n’est pas bleu mer à bord. Un peu d’écume vient parfois troubler l’harmonie. Car derrière les images de liberté, il y a aussi l’envers du rêve : relever ses manches, mettre les mains dans le cambouis, éponger les fonds de cale ou attendre plusieurs jours une pièce de rechange — comme nous le faisons actuellement au mouillage de Cascais, tout près de Lisbonne. Sans parler de ces heures passées à tenter de comprendre un dysfonctionnement à bord. Il paraît que cela s’appelle la zététique : l’art d’adopter une démarche rigoureuse de recherche. Une forme de philosophie de la panne, en quelque sorte.

 

Plus que deux semaines de navigation avant d’arriver à Tanger. Il s’agira de rester vigilants : depuis quelques jours, nous sommes entrés sur le territoire des orques. Pour la suite, nous allons adopter la zététique attitude — observer, analyser, anticiper… et garder notre sang-froid, quoi qu’il arrive.



 
 
 

2 commentaires


Remy Burcelin
Remy Burcelin
17 juil.

vivement que je sois aussi à la retraite....bon voyage merci de partager! amitiés

remy

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Bernard Durand-Gasselin
Bernard Durand-Gasselin
17 juil.

Merci pour ce commentaire bien écrit, avec tes belles photos, qui relatent bien l’ambiance à bord. Bernard (Altivelis)

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